La Vie Positive répond à la question : quand passer à l’action ?
La Vie Positive participe avec cet article au festival “A la croisée des blogs” du mois de septembre, organisé par Mathieu du blog “Penser et Agir”, sur le thème : “Penser et Agir, à quel moment passer à l’action ?”
Question délicate
A priori, il est très difficile de répondre à cette question d’une manière générale. Le moment où l’on passe à l’action dépend de différents facteurs, le contexte, la personne qui pense et agit, le type d’action, l’objectif à atteindre, les éventuels délais et priorités, la ou les personnes liées à l’action.
D’autre part, la question ainsi formulée présuppose que la pensée précède l’action, et la prépare en quelque sorte.
Pensée et Action
Toute notre vie est faite de pensées et d’actions. Parfois les pensées et les actions sont très dépendantes les unes des autres et peuvent être simultanées.
Par exemple, un peintre qui crée un tableau pense tout en agissant. Il peut très bien avoir longuement réfléchi à son œuvre avant de la démarrer, mais, face à sa toile, il pense tout en maniant ses pinceaux.
D’autres fois, nos pensées et nos actions sont complètement indépendantes, on fait les choses d’une manière automatique ou inconsciente et on peut penser à tout autre chose sans rapport avec l’action en cours.
Il arrive aussi qu’on agisse d’une manière instinctive, sans vraiment y penser au préalable. C’est souvent dans ce cas une action en réponse à une sollicitation extérieure, un peu comme un acte réflexe.
Action : définition
Mais qu’entend-on exactement par action ? En l’occurrence, on oppose pensée et action. Bien que les deux soient très liées, la pensée, c’est tout ce qui concerne les idées, les concepts, les plans, les spéculations intellectuelles, la réflexion. L’action, c’est la mise en application, le mouvement, le geste, la création, ce qu’on fait, ce qu’on réalise.
Grosso modo, la pensée c’est de la théorie, l’action, c’est de la pratique.
Enfin, on peut définir l’action par rapport à son contraire, l’inaction. La société valorise l’individu actif, qui “se bouge”, qui veut faire quelque chose de constructif, de productif. Alors qu’il y a un côté péjoratif chez la personne passive, parce qu’on l’assimile à quelqu’un qui ne fait rien, qui “se laisse vivre”.
Frontière Floue
Dans certains cas, on peut avoir du mal à savoir si on se situe dans le domaine de la pensée ou dans celui de l’action.
Par exemple,
- “écouter un conférencier parler”, est-ce de la pensée ou de l’action ?
- “décider de démarrer une formation” est-ce de la pensée ou de l’action ?
- “noter ses rendez-vous sur son agenda” est-ce de la pensée ou de l’action ?
On voit bien que la frontière entre pensée et action est très floue et assez perméable, tant les deux sont indissociables et consubstantielles à l’humanité.
Tentative de réponse
Reprenons l’exemple du peintre pour répondre à la question “à quel moment passer à l’action ?”
Ma réponse est : “lui seul le sait”. S’il veut faire une œuvre purement imaginaire, il la concevra d’abord dans sa tête, puis au moment où il se sentira prêt, l’exécutera sur la toile. Un autre de ses confrères fonctionnera peut-être autrement, en peignant, au fur et à mesure de son inspiration.
Chacun d’entre nous a ses propres stratégies mentales du passage à l’action. Quel va être l’élément déclencheur ? Pour le peintre, ce sera peut-être la vue du grain de la toile blanche dans tel environnement qui lui donnera soudain l’inspiration et déroulera le flot de ses gestes artistiques.
Pour un autre humain, ce sera une envie, une sensation, un déclic qui le poussera à agir. Pour un autre encore, plus cartésien, le moment aura été déterminé bien à l’avance, calculé, planifié sur le papier, tenant compte des différents paramètres pour réussir à mener à bien la dite-action.
Je pense vraiment qu’il appartient à chacun selon sa sensibilité, ses critères, sa façon d’appréhender les choses, de connaître son moment de passer à l’action. Je ne dis pas ça pour me défausser ou pour laisser de côté ceux qui peuvent avoir des interrogations pour eux-mêmes concernant cette question.
Est-ce la bonne question ?
D’ailleurs, est-ce bien la bonne question ? Est-il si important de connaître à l’avance le moment de passer à l’action ?
D’abord, il faut déjà savoir s’il y a une action à mener, et quelle est cette action. L’expression “mettre la charrue avant les boeufs” illustre bien cette idée. On peut se précipiter, mu par quelque pulsion subite, pour faire quelque chose à un moment qu’on pense judicieux. Et puis s’apercevoir après la bataille qu’on s’est trompé.
Il Faut Penser
En réalité, la pensée est la partie la plus importante. 99% de la réussite d’un projet en dépend. C’est bien de ça qu’il s’agit. Quel est l’intérêt de savoir quand passer à l’action, si, au bout du compte, on se plante lamentablement ?
S’il suffisait de connaître l’instant de départ de l’action pour réussir, ce serait trop simple. La pensée est déterminante, je l’ai dit, et selon la loi de l’attraction, nos pensées créent ce qu’il nous arrive. On obtient, on devient ce à quoi l’on pense le plus souvent. Nos pensées attirent vers nous leur équivalent réel et concret.
Loi de l’Attraction
Que ce soit en positif comme en négatif. C’est-à-dire que si, par exemple, nous pensons souvent : “je n’y arriverai jamais”, il y a une forte probabilité pour qu’effectivement nous n’y arrivions jamais. C’est entre autres pourquoi je prône la pensée positive. D’un point de vue purement pragmatique, utilisons-la car la pensée positive attire dans notre vie des évènements positifs.
La moindre velléité d’action suppose un objectif à atteindre, appelé à être concrétisé dans un résultat souhaité. Appliquons la loi d’attraction et pensons en termes positifs au résultat visé par l’action. Tout le travail est fait par la pensée et on ne se pose pas la question ni du quand ni du comment. Je ne dis pas qu’il ne faut rien apprendre, ni rien faire du tout. Si on veut devenir ingénieur spécialisé dans la construction des ponts, il faut évidemment avoir acquis un minimum de connaissances.
Je dis que c’est la pensée qui fait le plus gros du travail. L’homme peut créer son futur en y pensant. Il se focalise sur ce qu’il veut avoir, faire ou être, et des évènements, des opportunités, des “hasards” arrivent pour faire en sorte que ce qu’il a pensé se réalise.
S’il y a telle ou telle action à mener, il saura quand et comment la mener.
La Réponse
En fin de compte, je réponds à la question “à quel moment passer à l’action ?”
en disant : “au moment adéquat, au bon moment, au moment qui convient.”
Et vous, savez-vous quand passer à l’action ?
Connaissez-vous la loi de l’attraction ?
L’appliquez-vous consciemment dans votre vie ?
Bonjour Jean,
J’ai passé à l’action en lisant ton article et en le commentant! 😉
J’avoue ne pas trop savoir quand passer à l’action, car je réfléchis trop avant d’agir : peur de me tromper (comme si c’était la fin du monde), peur de ne pas avoir assez planifié ce que j’entreprends, peur de ne pas faire le «meilleur» choix.
Toutes les excuses sont bonnes pour faire du surplace.
Oui, je connais la Loi de l’attraction qui demande aussi d’agir (ou de passer à l’action), parce que sans action, rien ne se produira.
Amicalement,
Sco! 🙂